Les Presses Prisonnières

une suite de cœurs

LPP
Ce n’est pas sans surprise que nous avons remarqué que sur les murs, sur les meubles et sur les papiers qui circulaient attachés à des ficelles entre les fenêtres de la prison, une suite de cœurs apparaissait de manière répétée…
Ils étaient verts, ou avec des flammes et certains d’entre eux avaient des serpents ou beaucoup étaient même brisés. Certains disent “je suis désolé”, d’autres, “je t’aime maman”.
Ou celui de Vincent, il a littéralement écrit sur le sien qu’il y avait de la bonté qui voulait s’échapper derrière sa colère.
Il y en avait aussi d’autres, minuscules, avec des yeux et d’autres qui étaient dessinés de façon minutieuse avec une sorte d’arc-en-ciel.
Peut-être que certains de ces rêves que nous nous racontions parfois leur correspondent.

 

 

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